Unités Homologues - CMP et Unités dissoutes

CMP

Les Sections Air de Vol à Voile sont devenues en 2005 les Centres Militaires Planeurs (CMP). Ceux-ci sont au nombre de 2, Ambérieu et Saintes.

AMBERIEU

Le Centre d’Ambérieu a à sa charge l’école de début.
Pour les personnels de l’Armée de l’air, une formation initiale de pilote de planeur signifie un passage obligé sur la base aérienne 278 d’Ambérieu.

Côté moniteurs, ils sont trois à gérer et à animer l’unité ; ils disposent à intervalles réguliers de réservistes.

bientôt
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SAINTES

Du côté du nid des apprentis mécaniciens de l’Armée de l’air, comprendre du côté de la base aérienne 722 de Saintes, qui n’est autre que l’Ecole d’Enseignement Technique de l’Armée de l’air (EETAA), le vol à voile occupe une place importante.
Les moniteurs y sont trois pour assurer l’activité, très intense.

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UNITES DISSOUTES

APT

Entre 1985 et 1999, le plateau d’Albion, avec sa grande piste, était une base de planeurs à cocardes.
Ces planeurs côtoyaient chaque jour le géant de Provence : le mont Ventoux.
La section planeurs de la base de Apt (dissoute en même temps que la base), permettait à des personnels militaires en provenance de toutes les bases aériennes, de pratiquer le vol à voile de montagne.
La pratique du planeur en montagne, qui déjà au départ est une activité très riche et plaisante, permet aussi d’être sensibilisé aux risques du vol près des reliefs, ainsi qu’aux conditions météorologiques associées (rabattants de vent, ascendances et descendances violentes, etc...).

C’est la raison pour laquelle la disparition de l’unité des planeurs de Apt a été une perte sèche. Mis à part les vélivoles, ce sont des pilotes de toutes spécialités qui pouvaient disposer de l’outil « SAVV Apt », histoire de s’enrichir d’une expérience de vol en montagne, et donc de se familiariser avec toutes les précautions que ce type de vol implique.

Un peu d’histoire : l’inauguration de la section planeurs de Apt a eu lieu exactement le 03 mai 1985. Elle fût baptisée section « Viso 74 », par référence au prodigieux vol effectué en 1974 par Vuillemot, à bord du Nimbus II N3, entre Vinon et Solenzara. Cette inauguration, c’est le général Vuillemot en personne qui la fît ; il déclara : « Mon cœur vibre de plaisir en signant, sur l’aile même de mon cher N3, l’acte de naissance d’une nouvelle SAVV, qui bientôt deviendra la première ». En 1999, les impératifs militaires ont malheureusement fait qu’il en a été autrement…

ROCHEFORT

Au profit de tous les élèves sous-officiers de l’Armée de l’air, était implantée à Rochefort une section de vol à voile.
Cette section a suscité beaucoup de vocations ; elle était en quelques sortes le réservoir des vélivoles militaires.

GRENOBLE

2004 : dernière année d’activité de cette section qui faisait voler les élèves de l’Ecole des pupilles de l’air (EPA).
Et parce que parmi eux, certains intègrent l’Ecole de l’air après leur année de « maths spé » (ils sont d'ailleurs majoritaires à Salon), l’Armée de l’air recrutait ainsi des personnels ayant déjà voler.

SOLENZARA

La Base aérienne 126 de Solenzara hébergeait une flotte de planeurs.
Celle-ci a été dispersée en 2005.
2004 a été la dernière année d’activité de la section air de vol voile de l’île de beauté.
L’intérêt de cette section, était de permettre aux équipages de passage, aux pilotes en campagne de tir, de pouvoir pratiquer le vol à voile.
Les exercices de tir aérien n’étant pas permanents, les personnels « PN » et « PNN » disposaient de temps libre, ce qui n’est pas forcément vrai lorsqu’ils sont dans les murs de leurs escadrons.
Le vol à voile corse, à en croire les récits, permettait le survol de paysages magnifiques.
Les vols en onde étaient réguliers, et des altitudes fabuleuses étaient atteintes.
Pour les militaires en campagne, les planeurs « de Zara », offraient à la fois l’initiation, la formation, et le perfectionnement.